Le 8 mai 2025, les amateurs d’art contemporain, d’innovation et d’écologie ont eu rendez-vous avec une expérience hors du commun à Lomé.
L’exposition KOKOLI, présentée dans les locaux de CFAO Mobility Togo, a rassemblé un large public autour de chefs-d’œuvre artistiques.
Derrière cette exposition, un nom retentit avec force, Atisso Goha, le sculpteur togolais dont les œuvres imposantes interrogent autant qu’elles fascinent.
Grâce au soutien conjoint de la Galerie Artémis, de SAB Plast et de la Lomé Digital School, KOKOLI s’est imposée comme bien plus qu’un vernissage, un manifeste esthétique et environnemental.

KOKOLI : Un projet collectif, une vision partagée
Si KOKOLI a vu le jour, c’est grâce à la rencontre entre des mondes qui, à première vue, semblent opposés, celui de la mobilité technologique, de l’industrie plastique et de la création artistique.
Ensemble, CFAO Mobility, SAB Plast, Galerie Artémis et Lomé Digital School ont voulu faire de ce projet un espace de réflexion, d’éveil et d’émotion.
Pour Diane Hanvi, directrice de la Galerie Artémis, KOKOLI est avant tout une initiative citoyenne :
« C’est un cri d’alerte artistique. Un appel à réinventer notre rapport à la consommation, à la matière, à notre environnement.
L’Afrique peut et doit parler d’écologie avec sa propre voix, ses artistes, ses formes et sa créativité. »

Atisso Goha, un sculpteur d’avenir
Révélé jeune, Atisso Goha n’a cessé de faire parler de lui depuis sa première exposition en 2019. À seulement 20 ans, il se faisait déjà remarquer pour son approche monumentale et engagée.
Nommé Meilleur sculpteur aux Oscars de la créativité en Égypte, il a depuis représenté le Togo sur les scènes artistiques internationales, notamment en Suisse et en Italie.
Son art est à la fois brut et subtil, nourri par une vision profondément ancrée dans les réalités africaines.
Avec KOKOLI, il franchit une nouvelle étape : faire de la sculpture un outil de plaidoyer écologique.

Une exposition, un choc esthétique, une prise de conscience
KOKOLI n’est pas simplement une exposition à voir, c’est une expérience à vivre. Entre les textures métalliques et les formes hybrides, le spectateur est invité à porter un regard neuf sur ce qu’il pensait connaître.
Loin d’être une simple démarche esthétique, l’œuvre d’Atisso Goha interroge notre responsabilité collective. Et si l’art était le langage le plus puissant pour parler d’un avenir durable ?

KOKOLI a planté le décor d’un nouvel art africain, ancré, conscient, connecté aux réalités du monde, et résolument tourné vers demain.










